Les origines du cheval Camargue, de la préhistoire à aujourd’hui…

Considéré comme l’une des plus anciennes races du monde, l’origine du cheval Camargue est reconnu comme antérieur à l’ère chrétienne, la question de son origine demeure concernant l’influence des chevaux arabes, berbères, asiatiques et celtes. Mentionné dès l’Antiquité romaine, le Cheval Camargue est occasionnellement une monture de bât et de guerre jusqu’au XII^e siècle. De tous temps, il est utilisé comme animal utilitaire et de travail.

Sa race très ancienne qui descendrait du cheval diluvial ou Solutré suivant les sources , il à de très fortes ressemblances avec les représentations de chevaux primitifs des grottes de Lascaux. La forme de leurs têtes suggère une part d’ascendance de Barbe et d’Arabe même si des croisement avec d’autres races au 19èmeS se font expérimenté sans pour autant changer la race, ex : Breton, Arabe, Anglo-Arabe, Pur sang Anglais

Élevé en semi liberté dans le delta du Rhône, la rudesse de la vie dans cette région, sur de nombreuses générations, a probablement fait que seuls les plus forts et les plus résistants de ces animaux ont survécu afin de perpétuer la race.

Le cheval Camargue, un cheval de travail

De tout temps le cheval Camargue est utilisé comme outil de travail, notamment dans les manades qui sont les élevages des taureaux et des chevaux Camargue. Elles font partie intégrante de la culture locale, et régissent les traditions camarguaises les propriétaires de manades ont une connaissance approfondie du comportement des chevaux et des taureaux, qui se transmet de génération en génération. Les manadiers sont très respectés dans la région et jouent un rôle essentiel dans le maintien du mode de vie traditionnel.

Ces groupes d’éleveurs et leurs familles vivent et travaillent dans la région depuis des siècles, et leurs traditions sont un élément important de la culture. Aujourd’hui, il existe plus d’une centaine de manades en Camargue, chacune ayant son histoire et son caractère uniques. Dans ces manades le Cheval Camargue est indispensable afin de gérer les troupeaux qui sont élevés en semi-liberté avec en moyenne 1 ha/ têtes et qui n’ont pas l’habitude du contact avec l’Homme. Donc pour déplacer les bêtes le Cheval Camargue reste le moyen de transport le plus adapté entre les marais et étangs qui parcourent en grande majorité les paysages de Camargue. 

En apparence le Cheval Camargue à une tête carrée, une encolure courte mais large, il est trapu, rustique. Ses oreilles sont larges, courtes et touffues, il à des yeux expressifs, une croupe assez courte et la queue placée bas, ses sabots larges sont dû à leur adaptation dans les milieux humides. Grâce à ses membres solides et ses épaules basses, il est très agile pour tourner court même au galop alors qu’ils ont un trot plutôt étriqué. Le cheval Camargue est un cheval gris, les poulains naissent gris foncé ou marron et s’éclaircissent en grandissant.

Initialement le Cheval Camargue mesure entre 1.30m et 1.45m, les équidés sont considérés comme des chevaux à partir de 1;48m. Mais grâce à une figure assez importante en Camargue au cours du XXème ,  le cheval Camargue est considéré comme un cheval de travail et non plus un poney. Fanfonne Guillerme, première manadière en Camargue à permis cette distinction et à accentuer sa renommée. 

D’un caractère assez fort(comme les locaux), le Cheval Camargue reste volontaire, très endurant,  et assez indépendant, des traits de caractères résultant de leurs ascendances sauvages.

La place du cheval Camargue aujourd’hui

Outre le travail dans les bêtes on retrouves le Cheval Camargue dans bien des domaines comme : 

– En club, et en concours, étant un cheval très polyvalent on peut le retrouver dans toutes les disciplines, dressage, Haute Ecole, saut d’obstacle, équitation de travail, endurance, CROSS et bien d’autres domaines encore. Le Cheval Camargue s’adapte de partout et en temps, résistant au été avec de fortes chaleurs, et aux hivers rude et humide, il passe l’année dehors, généralement les pieds dans l’eau et compagnie des hérons et des aigrettes.

– On les retrouves autour des salons du cheval ou même dans un salon du cheval Camargue qui à lieu une fois par ans entre Les Saintes Maries de la Mer et Arles, Camagri. L’élevage des chevaux de Camargue reste un pilier dans la région, initialement les mâles sont utilisés pour travailler dans les bêtes à cornes et les juments sont regroupés en troupeaux pour perpétué la race. Nous retrouvons fréquemment ces troupeaux en transhumance dans les rues de nos villages en période estivale, la Rousataïo fait rêver les grands et les petits avec ces petits poulains et les juments au caractères farouche.